Déminage et réinsertion socio-économique en Casamance/ Plus douze milliards de francs CFA recherchés par les acteurs
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Déminage et réinsertion socio-économique en Casamance/ Plus douze milliards de francs CFA recherchés par les acteurs


Un atelier de partage et d'échanges, sous la présidence du gouverneur de région Mor Talla Tine, s'est reuni le 17 et ce jusqu'au 18 avril 2024, avec les acteurs pour voir comment travailler à trouver des solutions pour le déminage et la réinsertion des populations déplacées, relatives au conflit casamançais. 

Ce sont 11.885.991.195 francs Cfa à rechercher pour le déminage et 1.018.045.000 francs Cfa pour la

réinsertion/réintégration.

"Dans le cadre du déminage, les besoins évalués sont dans l'ordre de 13.612. 649.333 francs dont 1.756.658.138 francs sont disponibles et 11.885.991.195 francs sont à rechercher, alors que pour la réinsertion et la réintégration les besoins sont estimés à 2.557.457.971 francs Cfa dont 1.539.412.971 francs Cfa sont obtenus et le comité est à la recherche de 1.018.045.000 francs Cfa ", explique Ansou Sané directeur général de l'Agence nationale pour la réinsertion sociale et économique de la Casamance (ANRAC).

Pour soulager la souffrance des populations déplacées pour cette année 2024, "l'Anrac a retenu aux titres de ses priorités : l'accompagnement au retour notamment l'appui et l'aménagement des sites de retour, la mise à disposition de tôles et de ciment, la réalisation de puits équipés de système d'exhaure", a insisté le responsable.

Il s'agit de la réinsertion économique avec la réalisation de fermes intégrées, dans quelques villages de retour dans la région de Ziguinchor et le département de Goudomp dans la région de Sédhiou. 

Pour la réinsertion socio-économique des populations, le gouverneur de Ziguinchor Mor Talla Tine affirme que l'Etat à travers les accords déjà signés, met en œuvre certains nombres d'engagements pris." Mais nous estimons que cela devrait se renforcer à travers la mobilisation de l'ensemble des acteurs. Il y a l'ANRAC qui essaie à sa façon d'apporter une contribution pour le retour des populations. Nous estimons que cela est insuffisant", met-il en exergue.


M. Tine précise que c'est l'objet de tenue du comité régional de développement pour non seulement faire le point sur le plan d'action en 2023, mais d'élaborer une nouvelle planification pour identifier les priorités à mettre en œuvre des échéances précises avec des ressources financières facilitant la mise en œuvre pour cette année 2024.


Mor Talla Tine, s'est félicité de la mise en place d'un cadre, un comité régional de suivi, qui apporte ainsi une réponse à une préoccupation longtemps exprimée par les acteurs. "A cet effet l'Anrac ne ménagera aucun effort pour assurer un bon fonctionnement de ce cadre. Et contribuer à la mise en oeuvre des recommandations qui découlent de son plan d'actions, qui renferme les activités prévues pour le déminage, la réalisation d'infrastructures socio-communautaires, les activités génératrices de revenus, le dialogue communautaire et l'état civil", a-t-il affirmé.

                                    

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